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Situation
de la France En
1792, la France était en guerre avec toute l’Europe. Au sud avec l’Espagne,
soutenue par les Anglais. En Italie, contre l’Autriche. A l’Est contre la
Prusse. Au Nord contre la Hollande. Et dans les colonies où ce qu’il en
restait contre l’Espagne et l’Angleterre. Les côtes Françaises sont régulièrement
pillées, par les Anglais. Aussi bien en Manche qu’en Atlantique et qu’en Méditerranée.
Nous ne parlerons pas des actes de piraterie des barbaresques du sultan de
Constantinople, du Bey et du Dey d’Alger et de Tunis. Citons encore les problèmes
relationnels avec le royaume de Sardaigne, Naples, Venise, les deux Siciles, la
Bavière et le Hanovre. Comment
en est- on arrivé là ?
Après
huit cent deux ans de royauté Capétienne, au travers de ses diverses branches,
Capétiens directs, Valois, Bourbons, la France de 1789, est toujours féodale.
Même si Louis XVI, essaie maladroitement quelques réformes
dues, d’avantage à un sauve qui peut qu’à une volonté ferme de
changement. Les excès de Louis XIV, ceux de la régence, de Louis XV sont
encore dans toutes les mémoires. C’est Louis XVI qui endosse le tout, outre
sa responsabilité personnelle, mais encore celle de
ses prédécesseurs .Cela n’a rien arrangé. En 1789, c’est le
bouleversement qui stupéfie le monde. Le premier pays qui entame un processus
de gestion républicaine, est la France. Or
à cette époque où en est le monde ?
L’Europe,
continent dominant , est composé de royaumes, d’un Empire, l’Autriche, tout
comme la Russie. Ailleurs, La Porte, plus féodale que jamais, depuis la chute
de Constantinople en 1453. La Chine, le Japon sont des Empires. Le nouveau monde
est inexistant, pour ce qui concerne les états Unis. Le Canada est anglais, et
l’Amérique du sud sous le joug Hispano - portugais . L’Australie est
Anglaise , comme les Indes (décidément ) quant à l’Afrique elle est encore
inexplorée. La France est donc le seul endroit au monde, qui devient le berceau
de la liberté
des peuples à se gouverner eux- mêmes. C’est donc pour cela, que les
gouvernements féodaux lui font la guerre, de peur de voir leurs peuples vouloir
en faire autant. La France est donc totalement seule contre le monde entier. En
1789, Napoléon Bonaparte a vingt ans ! Il est comme les Français de l’époque,
pour ceux qui ont pu être instruits, pétri d’idéaux libertaires inspirés
de la Grèce Antique, de Rome, et plus tard des républiques telles, Gênes et
Venise. Alors ce grand accord humain si juste qu’il donne
envie de chanter, comme l’a écrit Montherlant, est totalement rejeté par le
reste du monde. Et il n’y a ni radio, ni télévision , ni même journaux !
N’oublions pas que dans un passé très récent, un géant, l’URSS, s’est
écroulé, aidé en cela par les médias. Alors
il faut faire taire, cette France qui ose et qui relève la tête de son peuple.
Elle se fait un ennemi mortel alors, l’Angleterre, qui n’aura cesse de lui
faire la guerre, quand elle ne peut plus dresser les autres contre elle. Tous
les moyens seront bons pour Londres… A
cette époque on ne tient pas compte des poitrines des soldats. Quelles soient
russes , prussiennes, Autrichiennes où autres. Comme hier, et comme à Verdun
et en Normandie en 1944.Que dire de
ces monstruosités que furent la guerre de 1914 et celle de 1939-1945, alors que
les droits de l’homme ont déjà plus de 122 ans ! Il est donc nécessaire
que les pourfendeurs à la petite semaine, qui traitent Napoléon de
boucher, sachent enfin de quoi ils parlent. Les guerres de la France, de 1792 à
1815 ont fait en calculant large 800 000 morts. Dont la moitié de maladie. En
23 ans ! Verdun en a
fait autant en dix mois . Replaçons
choses à leur place et comparons ce qui est comparable. En
1792 sans se battre directement l’Angleterre, organise la première coalition.
A la stupéfaction générale les Sans – Culottes
gagnent leurs combats , et
sortent de leurs frontières. Entre septembre 1798 et mars 1799 l’Angleterre
fomente une nouvelle coalition. Bonaparte n’a que 29 ans, il n’est pas aux
affaires et fait ce qu’on lui dit de faire ! ..La guerre ! et il la
gagne ! Le gouvernement Français rescapé des massacres révolutionnaires
dirige le pays. La révolution de 89, faite,
personne ne me contredira , car c’est la vérité, par
la classe bourgeoise avec les poitrines du peuple, aidée par un Philippe d’Orléans
avide de pouvoir qui voit là un moyen de se débarrasser de Louis XVI pour
prendre sa place. Il votera même la mort de celui ci lors de son procès. On ne
peut pas être plus délicat ! Justice
lui fût rendue convenons en, lorsqu’il sera lui-même guillotiné par ses
camarades. Les
révolutions commencent toutes de la même façon, chez les bourgeois. Kerenski
en 1917 en Russie, puis Lénine venu avec le peuple en octobre 1917. Plus près
de nous la révolution Iranienne. Dans un premier temps Chapour Baktiar qui
est vite dépassé par l’illuminé sanglant , l’Ayatollah Khomeyni !
Après, la révolution
bourgeoise est remplacée par celle plus violente ,et plus sanglante qui
ne cherche plus la transition d’un monde féodal , au pouvoir populaire.
Comme cela s’est entendu, dans la chanson, du passé « faisons
table rase » On détruit
tout le mauvais et le bon ! L’histoire est pavée de ce genre d’événements. Bonaparte
en 1798 s’empare de Malte alors Anglo- Russe.
Décidant cette dernière
a entrer
dans le conflit. Et puis, progressivement payées
par l’Angleterre, Naples et l’Autriche se joignent à la meute.
Bonaparte……aux ordres du Directoire est âgé de 29 ans. Il est vainqueur.
Mais la patrie est toujours en danger . Peut-
on réellement reprocher quelque chose à Bonaparte lorsqu’il devient premier
consul ? Huit
cent deux ans de Capétiens, une révolution, bel héritage !Et par quoi
commence t’il ? Par quatre années de paix, de 1801 à 1804.La France
entière désire la paix et lui le premier. Grâce à ses lumineuses réformes,
ces belles années suffisent presque au pays a se relever de
huit ans de guerre. C’est la prospérité. Et dire le contraire serait une
preuve d’évidente mauvaise foi. Or en 1803, en mai, déjà l’Angleterre
s’estime déliée du traité d’Amiens, alors elle tisse la troisième
coalition réunissant avec elle
,l’Autriche , Naples , la Russie et le Suède…..Austerlitz balaye tout
cela…le 2 décembre 1805. L’Empire
français est âgé d’un an. C’est le
traité de Shoënbrunn . Aussitôt l’Angleterre , est à la trame de la quatrième
coalition , qui vole en éclat à Iéna ,au détriment d’une Prusse anéantie
comme rarement une nation peut l’être. Avec elle la Russie , la Suède ,
Naples , s’effondrent à Eylau et enfin à Friedland . L’Angleterre
, elle ne se bat pas, ou alors un peu au Portugal , et dans les colonies à
peine défendues.Napoléon entre en Espagne .Il y est vainqueur, mais trahi à
Erfurt par Talleyrand au profit des
Russes il s’y embourbe. Ce qui ne l’empêche pas d’écraser la cinquième
coalition a laquelle est venue se joindre l’ Autriche. Cela se passe à Wagram
en 1809. Napoléon n’a eu qu’a subir la position Francophobe de l’Europe
des rois. Et surtout de la sinistre Albion la génitrice des guerres et spécialiste
incontestée du colonialisme. Enfin celle ci verra son triomphe avec la première
abdication de Napoléon malgré une
campagne de France qui laissa pantois tous les stratèges du moment comme ceux
d’aujourd’hui . Si
Napoléon n’avait pas existé, Anglais, Allemands ,
Autrichiens et Russes auraient été à Paris en 1796. Napoléon n’a
pas été un conquérant tel
Alexandre ,mais ce fut un militaire qui vainquit ses ennemis chez eux pour ne
pas les subir chez lui. Il a donné
aux peuples d’Europe , l’élan de 1789. Les événements du siècle lui
donneront raison dans le monde entier , au travers des Bolívar , des Garibaldi,
des grecs et des belges en 1830.En
1815 il revient prêt à faire la première monarchie moderne et
constitutionnelle. L’Espagne ne l’est que depuis 1978 et l’Angleterre que
depuis le début du vingtième siècle ! Il
a plus de cent ans d’avance sur eux. C’est un visionnaire . Hélas , les
monarques d’Europe n’ont rien admis ,surtout pas la liberté, et c’est
Waterloo ,le dix huit juin 1815. C’est
la seule fois ou l’Angleterre se bat , à part l’Espagne. Elle vient à la
curée portant l’estocade de ses machinations
permanentes. Bonapartisme
et Gaullisme : Troublantes similitudes Charles
De Gaulle est rentré dans l’histoire à la suite d’un désastre sans pareil
dans les annales. Dans un chaos total. Comme Napoléon. Comme lui il a prévu de
voir avant la fin de ce siècle une Europe de l’Atlantique à l’Oural. Comme
plus tard le gaullisme qui se situa
entre la gauche et le communisme et la droite conservatrice,
l’Empire fut la seule voie possible entre la féodalité et
l’anarchie révolutionnaire. Napoléon a fondé la France moderne avec une
telle rigueur et une telle précision, qu’en
1815 son successeur Louis XVIII n’osa revenir en arrière. Le fait de
l’avoir fait en 1814 l’avait contraint avec son frère, l'inutile et futur
Charles X, à se faire la paire….( de Gand ) Napoléon
instaura cette rigueur qui
l’amena à donner le pouvoir à la bourgeoisie, tout en veillant à
conserver l’initiative politique et à ce que le peuple ne manqua pas de
l’essentiel. Dans le même esprit est faite la paix religieuse comme l’émancipation
des Juifs et des protestants. Succès
du code civil, revu en …1993 ! L’opposition
en fait critiqua et combattit, plus l’homme que ses réformes. Comme on le fit
pour de Gaulle en 1969 ! On
vota NON au référendum , plus par lassitude pour le général que
pour autre chose. D’ailleurs sa fameuse réforme sur la régionalisation fut
mise en place par Gaston Defferre en 1981 !
On ne changea que le nom : Décentralisation ! Le
Bonapartisme est à l’opposé comme le Gaullisme de l’extrême droite et de
l’extrême gauche. C’est un choix plus qu’une création. Ce qui explique
que tout le monde fut un jour Bonapartiste ou un jour Gaulliste dans sa vie. L’Empire
ne s’est pas écroulé de l’intérieur. Il aurait pu durer dans le cadre de
ses anciennes frontières. Avec cette monarchie constitutionnelle. Son erreur
fut de ne pas faire appliquer
les mêmes principes à l’extérieur. Il eut tort de tout mêler, et de se
retrouver aspiré par une suite fatale d’aventures, que plus de réalisme, de
pacifisme et de …modestie eussent plus facilement évité. Si grand fut- il,
Napoléon eut ses propres défauts et ceux d’ une famille médiocre, qu’il
imposa . C’est
ainsi dans la vie on a les amis et les collaborateurs que l’on se choisit et
la famille que Dieu vous donne. Seul Lucien qui s’éloigna très tôt des
affaires émerge de cette médiocrité familiale . Ne parlons pas des erreurs
stratégiques , comme le fait au
point de vue militaire, de ne pas
mener lui même la guerre en Espagne. Quelle erreur que d’avoir mis sur le trône
son frère Joseph, alors que le fils de Ferdinand ou Ferdinand lui même , ne
lui auraient pas posé de gros
problèmes, sans générer contre lui la fierté et le nationalisme espagnol. De
même en Hollande avec l’incapable Louis… Jérôme lui étant inexistant. Il
aurait du laisser les rois vaincus , ou leur descendants sur les trônes d’europe.
En en faisant ses vassaux . Ce
manque de clairvoyance étonnant en fait, pour Napoléon , général des haines
fatales , alors qu’au début la liberté des peuples générait plutôt de la
reconnaissance de leur part. Je
n’occulte pas la pénible campagne de Russie. Napoléon aurait du rester sur
le Niémen, Mais après tout, les Russes n’étaient ils pas en Italie et en
Autriche quinze
ans auparavant ? Et même avant qu’il ne vint aux affaires ?
Fallait - il attendre qu’ils vinssent , ces russes ,et ce
jusqu’à Paris ? S’ils finirent par y arriver en 1814
et 1815 , c’est aux prix des trahisons de ceux
qui entendaient conserver en changeant de bord, la fortune que Bonaparte
leur avait donnée. Aller en Russie avec 400 000 hommes, dont un quart étaient
français fut une page de gloire car cette armée représentait à elle seule,
tous les peuples de l’Europe en marche pour leur liberté. Ces hommes ont
servi son ambition, son bellicisme et son immortalité, mais ils ont écrit
à jamais les plus belles pages de nôtre histoire. Napoléon
III apporta lui ce que l’oncle n’avait pas eu le temps de faire. Une France
moderne et ouverte sur le monde. Commerce, industries, ports, routes, colonies.
En vingt ans l’empire était reconstitué
en superficie même s’il devenait colonial. Il gouverna avec
clairvoyance et même si le Mexique fut son Indochine à lui, il n’en demeure
pas moins l’ ultime
précurseur du gaullisme. Il est grand temps que l’on lui rende enfin justice.
Ce fut un grand monarque, éclairé et fortement épris d’humanisme, qui fut
injustement sali par la plus fantastique désinformation
de l’histoire humaine car celle ci dura
presque cent ans ! Y
–a-t-il une Francophobie Anglaise , une Anglophobie
Française ?
Texte
de Napoléon aux Anglais (précédant le traité d'Amiens) «
A quoi bon continuer la guerre ? Pourquoi risquer ainsi le sort de deux grands
peuples? ... Heureuses les nations, lorsque arrivées à un haut point de prospérité,
elles ont des gouvernements sages qui n'exposent pas tant d'avantages aux
caprices et aux vicissitudes de la fortune ! » La
droite classique qui l’a honni jadis, se retrouve sensible à son charme. La
gauche (
jacobins ) depuis le respecte à défaut de ne plus le vénérer. Avec lui
l’histoire n’en finit jamais. Sa destinée ne cesse de séduire d’intéresser.
Et l’Angleterre ? Egoïste sûre d’elle
et dominatrice, en
l’an 2000, sa politique passée du XIX siècle et de la première moitié
du XX
est encore génitrice de nombreux foyers de guerre : Palestine, Iraq, Inde
Pakistan, Afrique . Quand
on trace les frontières des états avec un double décimètre, aux dépends des
cultures et des races en ne préservant que son intérêt propre, alors que
l’on a dominé le monde et les mers, comment s’étonner alors de cette haine
de la France inspiratrice de la liberté des peuples. Aussi à bord du Bellérophon,
le splendide vaincu, prononça cette phrase : « Je suis venu
comme Thémistocle me rendre à la
générosité de mon vainqueur sous la protection de ses lois, et lorsqu’il me
tint celui –ci m’immola… »
On ne peut que rester rêveur face au fair-play britannique.. A
un anglais qui lui disait que les
anglais ne se battaient que pour
l’honneur alors que les français
ne le faisaient eux, que pour de l’argent, Surcouf le célèbre corsaire répondit
« Chacun
ne se bat que pour ce qui lui manque ! Cela en dit long sur les
relations entre les deux nations
! C’est donc une réalité que de parler de francophobie britannique et
d’anglophobie française. Napoléon en conséquences, subissait déja
forcément l’influence de cet antagonisme de légende et il contribua
bien entendu a le perpétuer. A ce jour cet antagonisme
est il éteint ?
J’en doute ! La route est longue de Crécy
1346 à Mers el Kébir 1940
où 2000 marins français sont morts sans pouvoir se défendre, leurs navires étant
désarmés. En
plus, depuis peu , toutes les preuves scientifiques
indubitables à l’appui , il est désormais prouvé à la face du monde
que Napoléon a
bel et bien été assassiné à Sainte Hélène par le gouvernement
Britannique qui arma la main de Montholon, aux ordres des sinistres Bourbons.
Post mortel l’Angleterre rend un service
extraordinaire à Napoléon… Ainsi
cet homme né modeste,
devient dans l’immortalité de plus en plus grand et un grand peuple devient
lui de plus de plus en plus petit .
La Fontaine n’aurait pas trouvé mieux comme forme de conclusion… Quant
en Angleterre qu’en reste- il en l’an
2000 ? Une
monarchie à bout de souffle, vermoulue
par les scandales. Scandales qui
font les choux gras de la presse spécialisée dans le voyeurisme malsain. Un
pays qui va perdre dans quelques
années, l’Irlande du Nord, l’Ecosse et
Gibraltar. Que reste – il
de son glorieux passé ? Jersey , Guernesey, l’île Moustique
et Sainte Hélène ! Cependant , heureusement pour nous et pour
elle, une partie de plus en plus importante de l’électorat anglais , se
tourne vers l’ europe. A ce jour
l’Angleterre intègre celle-ci telle que la voyaient Bonaparte et
Charles De Gaulle à quelque chose près. Non sans essayer encore d’imposer sa
propre façon personnelle de la gérer et
d’y imposer des critères et des facteurs
la privilégiant. La cohésion des peuples et l’union européenne
sont solidement ancrées dans les esprits, grâce à Charles De Gaulle ,
à la première république et à son successeur Napoléon Bonaparte qui
l’avait sauvée du naufrage. Ce sont eux
qui ont gagné ! La
preuve ! Un jour napoléon écrivit a Joseph en lui disant quune monnaie
unique serait idéale en Europe ! Nous avons désormais une monnaie commune et
une armée, une grande armée européenne, est en train de se former… Y
a t il un avenir pour le Bonapartisme ? Contrairement
à ceux qui penseraient cela, je suis persuadé que ce renouveau Bonapartisme a
un avenir. Il a un avenir, parce que le Gaullisme n'en a plus et parce qu'il est
aussi socialisant ! Les évènements politiques récents, les tergiversations et
les contradictions des successeurs du général, ont épuisé ce mouvement né
en 1940. Sa force première était la vision de l'avenir et donc la préparation
des générations futures à celui-ci. La politique
de ses successeurs est désormais
celle d' une navigation au jour le jour ! Les générations de jeunes ont plus
peur de leur avenir que de n'importe quoi ! Une
montagne ne se déplace pas. On va à
elle et l'on s'en inspire. La montagne que fut le
Bonapartisme ne transigeait pas, il séparait les extrêmes pour finir
par les inspirer , alors que le gaullisme sans De Gaulle, s'il essaie de moins
en moins bien de séparer ces mêmes extrêmes, s'en inspire lui même. A tel
point qu'il lui arrive de faire la politique de ses adversaires. Le
Bonapartisme, lui n'est pas un mouvement qui a donné des tickets et des jetons
de présence à ses opposants quand il avait besoin de leur soutien. Il a navigué
seul et le monde l'a suivi. En 2001, on croit qu'il est redevenu confidentiel.
C'est faux. Car
immensément nombreux sont ceux qui sont Bonapartistes sans le savoir ! Je
crois que la tâche la plus ardue pour les bonapartistes de 2001 sera de faire
admettre que ce nouveau bonapartisme peut vivre sans …Bonaparte et que ce
parti n'est pas une résurgence poussiéreuse du passé. Je ne pense pas une
seule seconde que les Bonaparte actuels soient des Bonapartistes !
Pour ce parti, son appellation officielle nécessitera une étude
profonde de la part de ses dirigeants. En effet la majorité des français
ignore sa propre histoire. Se référencer de celle ci serait une erreur
profonde si l'on cite un mot qui ramènera
pour le commun des français, en un bond tout le monde 200 ans en arrière
! Il faudra une appellation plus subtile et cette inspiration du Bonapartisme
devra être secondaire. Il faut amener le peuple français a découvrir un
nouveau pari, neuf, frais et moderne avant tout. Rien n'empêchera ce parti de
faire découvrir sa source inspiratrice à ceux qui l'auront alors rejoint. Il
restera enfin à ses dirigeants de trouver l'indispensable leader charismatique
capable de le faire comprendre. Il
faut que ce soit avant tout un tribun. La France adore les tribuns. Et le seul
actuel est à l'extrême droite ! Tous l'admettent .
Les tribuns sont des fédérateurs en puissance. S'ils sont suivis par un
parti …sans politiciens. Un parti populaire, généreux et non sectaire mais
qui se fera respecter a l'extérieur comme à l'intérieur de ses frontières Don-
Pierre (
droits réservés 2001 ) |
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