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LES RETRAITES

Avec une population vieillissante, la majorité des pays développés se trouvent confrontés au problème du paiement des retraites. Le système de retraite, parce qu'il est fondé sur le principe de répartition, ne permettra plus à l'horizon du troisième millénaire de garantir le versement des pensions. Les retraites se trouvent ainsi au centre de la problématique économique et sociale de nos sociétés.

La réalité économique des retraites

En France et dans l'ensemble des pays industrialisés, la vieillesse est pensée en termes de coût économique, de charges sociales, de dépenses de santé, d'équipements spécialisés et de déficit des caisses de retraite. Avant que l'on envisage les multiples formes d'activité et d'intérêt social que peut représenter l'accroissement spectaculaire de la longévité, la vieillesse est perçue comme une source de problèmes et de difficultés pour la collectivité. Les prévisions sur l'évolution du nombre de retraités font apparaître que ceux-ci pourraient atteindre 25 % de la population totale en 2025. Cela provoque naturellement quelques inquiétudes.

 

L'évolution du nombre de retraités

En France en 1982, on comptait 10 millions de personnes âgées de 60 ans et plus, soit 18,5 % de la population totale. En l'an 2000 le chiffre de 12 millions serait atteint, et en 2025 les «retraités» potentiels seraient 16 millions, soit 24 à 30 % de la population totale.

 

Au recensement de 1990, les personnes âgées de 65 ans et plus étaient estimées à 8 millions, soit 14,3 % de la population totale, et cette part est évaluée pour 2025 à 21 %. Il paraît certain que «nous serons entourés de vieux et de plus en plus vieux», avec toutes les conséquences sociales et économiques que cela ne manquera pas d'entraîner. À l'échelon mondial, la progression des plus de 60 ans est la suivante: 346 millions en 1975, 590 millions en 2000, 1121 millions en 2025.


Les conséquences de l'augmentation de la population des retraités

En France, la prise en compte de cette évolution s'est traduite par différentes mesures prises en faveur de cette nouvelle catégorie sociale, à partir d'une réflexion qui s'est développée dans les années 1980 sur les personnes âgées.


Retraités et système de santé

Les services de santé sont les premiers à s'adapter à cette clientèle spécifique: une partie du patrimoine hospitalier est reconvertie en maisons de longs et de moyens séjours, et des centres de cures sont ouverts.

 

le développement des structures d'accueil des retraités

Des hôpitaux de jour se sont spécialisés dans la réception de malades âgés. Les cliniques privées opèrent très vite la même reconversion, en visant une clientèle plus fortunée. À partir des années 1975-1977, les services techniques se multiplient: services de soins à domicile, pour lesquels sont mobilisés les professionnels spécialisés (médecins, infirmières, aides-soignantes); de nouveaux titres apparaissent tels que «gérontologue» ou «gériatre».


Les compétences se veulent de plus en plus précises, des diplômes nouveaux sont décernés: CAFAD (certificat d'aptitude aux fonctions d'aide à domicile), CAFDES (certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement social). Des «auxiliaires de vie», des aides-ménagères suppléent peu à peu l'entraide traditionnellement familiale; pour favoriser le maintien au foyer, ou répondre à une demande expresse des personnes qui refusent de quitter leur lieu de vie chargé de souvenirs, la distribution des repas à domicile est organisée, des téléalarmes sont mises au point.

Une gestion privée-publique des retraités

Un certain nombre de ces services, pris en charge par les mairies et les bureaux d'aide sociale, sont assurés par des sociétés privées. Le corps médical et les instituts de recherche s'efforcent d'évaluer au plus près le nombre et l'état des personnes qui ont perdu toute autonomie, de prévoir, par exemple, combien seront touchées par la maladie d'Alzheimer.


Le nouveau marché des retraités

Certaines entreprises investissent désormais dans cette tranche d'âge, dont la capacité d'achat est parfois plus grande que celle de la génération d'actifs qui la précède: des résidences pour personnes âgées sont proposées à cette clientèle particulière, attirée par une présence médicale et paramédicale disponible sur les lieux de l'habitat. De même, les professionnels du tourisme s'intéressent à cette catégorie d'oisifs d'une grande disponibilité et qui fait preuve d'une curiosité qu'ils s'empressent de satisfaire.


Le financement des retraites

Dans les années 1980, le financement des retraites provoque une inquiétude dans tous les pays industrialisés, où se trouvent réunis trois phénomènes: les systèmes instaurés pour l'essentiel à la fin de la Seconde Guerre mondiale arrivent à maturité, les conditions économiques sont dégradées, et la chute de la natalité comme l'accroissement de l'espérance de vie entraînent un vieillissement démographique. Le financement public dit de répartition est souvent complété des retraites complémentaires fondées sur le principe de capitalisation.


Le système de retraite par répartition

Le système français est celui de la répartition: le montant des retraites est calculé en fonction des cotisations versées durant la vie active selon le salaire perçu, mais l'argent disponible provient des cotisations prélevées sur les salaires des contemporains des retraités, c'est-à-dire sur la population active du moment: «les actifs de l'année paient les retraites de l'année», selon la formule d'Alfred Sauvy. Or l'équilibre entre actifs et retraités, sur lequel repose le système, est fragile: au début du XXIe siècle il y aura de plus en plus de retraités et de moins en moins d'actifs; si, en 1990, le rapport est de 2 cotisants pour 1 retraité, il devrait passer de 2 pour 1,4 en 2010.


Le système de retraite par capitalisation

Le régime de capitalisation, dans lequel les actifs constituent par avance un capital qu'ils dépenseront pendant leur retraite, est moins sensible à l'évolution démographique, mais cette forme d'épargne est tributaire des taux de croissance et d'intérêt. Au début des années 1990, les prestations versées aux retraités du Royaume-Uni proviennent pour un tiers de la capitalisation, qui est encouragée. Le débat sur la constitution des fonds de pension n'est pas posé exclusivement en termes économiques, et les risques de disparité et d'exclusion que recèlent les solutions étudiées sont soulignés.


L'importance des retraites

Dans tous les pays européens, une large part des prestations sociales est consacrée aux dépenses de vieillesse. Les dépenses sociales s'élevaient en 1960, pour les grands États de la CEE, à 14 % du PIB. En 1988, elles représentent en moyenne 25 % du PIB, avec une fourchette allant de 23,7 % pour l'Italie à 29,1 % pour la RFA. Sur la période 1960-1985, les dépenses publiques vieillesse, en part de PIB, sont passées de 9,7 % à 12,1 % en RFA, de 6 % à 12,5 % en France, de 5 % à 14,7 % en Italie, de 4 % à 6,9 % au Royaume-Uni. Le système repose sur un contrat de solidarité entre générations, mais il est menacé par l'évolution démographique, qui demanderait un alourdissement des cotisations tel que les gouvernements doivent envisager un aménagement du régime de répartition et que le public est invité à compter de plus en plus sur la prévoyance (individuelle ou par secteur d'activité).

Source : yahoo.fr


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